17/04/2015
"" Le mot qui arrêta la guerre ""
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Je vous conseille de lire ce nouvel album sorti aux éditions Nobi Nobi, en mars 2015. Étrangement, cet album entre dans l'actualité de ces derniers mois.
L'histoire se déroule dans le Japon médiéval, près du lac Yamagata. Deux frères Shigeru l'aîné et Seï vivent et passent la majeure partie du temps à parfaire leurs voies respectives. L'Origami pour Shigeru et la calligraphie pour Sei.
Malheureusement, leur Daimyo déclare la guerre à son voisin et de ce fait tout homme âgé d’au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière et devra se présenter au palais dans un délai de trois jours. C'est le cas de Shigeru, qui ne souhaite pas participer à cette guerre, mais qui s'y voit obligé...
Selon une légende, celui qui parvient à plier mille grues voit son vœu se réaliser ; c'est précisément ce que souhaite Shigeru, en se lançant dans cette réalisation.
Son frère quant à lui, mise sur le pouvoir des mots sublimés dans une réalisation parfaite de calligraphie afin de faire prendre conscience à son Daimyo de son geste et des conséquences qu'il en découlera.
" En trois jours, il peindra trois calligraphies. Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère ".
Les illustrations tout en douceur sont magnifiques et subliment le texte.
L'Amour fraternel, la Paix et l'Espoir font de cet album une ode à la liberté et nous voyons que les mots et dessins ne sont pas innocents, qu'une vraie puissance peut en découler aussi bien du côté lumineux que du côté obscur...
Le site manga-news.com nous propose de découvrir quelques pages de cet album.
Cliquer sur la couverture ci-dessous et tourner les pages avec la souris
ou avec les flèches en bas à droite.
Extrait de l'album
"Le mot qui arrêta la guerre "
d'Ein Lee et Audrey Alwett
14/04/2015
Motokage Kawamukai
Né à Kobe, au Japon, en 1944, Motokage Kawamukai a commencé la pratique des Arts Aartiaux à 10 ans. C'est après une démonstration de Judo qu'il a assisté à une prestation de Morihei Ueshiba. O Sensei était déjà âgé, mais il fut fasciné par l'efficacité des techniques ainsi que par la paradoxale douceur de ces dernières. Il décida dès le lendemain de trouver un Dojo afin de pratiquer cette discipline. Son premier professeur d'Aïkido fut Yokota Sensei, puis Imaizumi Sensei (actuellement à New York). A partir de 1955, il a commencé à pratiquer à Osaka avec Maître Hirokazu Kobayashi. O Sensei venait souvent donner des leçons. Puis il a commencé à fréquenter le Hombu Dojo à Tokyo, ses sempais étaient Tamura, Tada, Yamada et Chiba...
Plus tard, il émigra aux États-Unis afin de poursuivre ses études (il était 2ème Dan), et il pratiqua avec les enseignants locaux. Il a ainsi créé plusieurs associations dont l'Aïkikaï de l'Illinois à Chicago et, en 1963, l'Aïkikaï de New York (un an avant l'arrivée de Yamada Sensei à New York en 1964).
En février 1964, il partit pour l'Italie afin de travailler en tant qu'ingénieur dans le domaine optique des lentilles de contact, où il parvient plus tard à monter sa propre entreprise. Il y rencontra une sculpteur japonaise Haru Onoda, elle-même pratiquante d’Aïkido, amie de O Sensei et en contact étroit avec le Hombu Dojo. Il pratiqua avec elle quelques temps. Durant l'été de 1964, il rencontra à Rome Kobayashi Sensei qui avait une délégation de l'Hombu Dojo pour le développement de l'Aïkido en Europe. C'est ainsi qu'après une discussion, Kobayashi Sensei fit une lettre au Doshu en proposant d'envoyer en Italie Maître Hiroshi Tada, qui arriva en Italie en octobre 1964. Kawamukai s'installa à Milan en 1966 et a commencé à enseigner dans un gymnase appelé Asaki Judo Club ; un de ses premiers étudiants fut le professeur William Masetti. En 1968, avec Tada Sensei et un élève de Tada, avocat, ils créèrent l'Association de la culture traditionnelle japonaise - Aïkikaï de l'Italie. Motokage Kawamukai se sépara de Tada Sensei suite à des divergences d'opinion vers la fin des années soixante-dix et quitta également l'Aïkikaï. Tada Sensei ne voulait pas accepter au sein de l'Aïkikaï de l'Italie ceux qui refusaient de suivre son chemin.
Kawamukai Sensei & Masetti Sensei
En 1983, Kawamkai et Masetti créèrent la LIA (Ligue italienne Aïkido), Tamura Sensei le soutint dans son choix.
6ème Dan Aikikai, il enseigna à Turin, Milan, Mantoue ainsi que dans d'autres villes italiennes.
Il continue à délivrer son enseignement dans toute l'Italie.
Motokage Kawamukai 2011
stage con il Maestro Motokage Kawamukai
source : www.aikidoitalia.eu
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13/04/2015
PAOLO CORALLINI
Paolo Corallini est né en 1952, en Italie. Il commence les Arts Martiaux en 1969, par le Ju Jutsu, puis la même année, il découvre l’Aïkido. Son premier professeur était Motokage Kawamukai Sensei. Il le forma jusqu'au 1er Dan en 1977. En 1979, il reçoit le 2ème Dan de Hirokazu Kobayashi Sensei. En France, il étudia avec André Nocquet, qui lui donna le 3ème Dan en 1981 et le 4ème Dan en 1984. Il suit bien sûr les séminaires de Tamura Sensei ainsi que ceux de Yamada Sensei, Saotome Sensei, Chiba Sensei, Tohei Sensei, et Christian Tissier.
1984 fut l'année où il partit avec un ami au Japon, à Iwama. Dans ce lieu mythique, il fut le premier Italien à venir et à devenir uchi-deshi auprès de celui qui devint son Maître Morihiro Saito et auquel il resta fidèle jusqu'à la mort de ce dernier en 2002. Ses premiers pas furent difficiles, mais Saito Sensei le corrigea et les progrès furent au rendez-vous. De retour en Italie après sa première période de formation de trois semaines, il se consacra totalement à l’Aïkido de son Maître et invita chacun à découvrir ce style qui deviendra plus tard l'Iwama Ryu.
En 1985, Paolo Corallini créa le IWAMA RYU ITALIE, afin de suivre fidèlement le travail de son Maître. Il invita Saito Sensei en Italie en février 1985, mais le séminaire n'eut pas la retombée souhaitée. Au fur et à mesure, les séminaires attirèrent des pratiquants de toute l'Europe pour partager le savoir de ce Maître. Chaque année, il invita son Maître à venir en Italie pour un séminaire, et lui-même retourna vingt-quatre fois étudier à Iwama comme uchi-deshi. En 1988, il reçoit, de Saito Sensei, le 5ème Dan Iwama Ryu et aussi le Buki Waza Mokuroku des armes de l’Aïkido transmis à Saito Sensei par le Fondateur de l’Aïkido. En 1990, il est désigné par Saito Sensei comme son représentant en Europe centrale et méridionale.
Paolo Corallini est le Président de Takemusu Aikido Association Italie.
En 1996, Maître Saito lui remet le grade de 6ème Dan et le titre de Shihan.
Le 25 mai 2001, Morihiro Saito Sensei le nomme 7ème Dan Iwama Ryu.
Le 9 Janvier 2011, Doshu Ueshiba Moriteru le nomme 7ème Dan Aïkikaï de Tokyo, en reconnaissance du rang Iwama Ryu reçu de Saito Sensei.
Paolo Corallini dirige de nombreux séminaires en Italie et à l'étranger : Allemagne, Écosse, Suisse, France, Portugal, Autriche, Angleterre, Bulgarie, Croatie, République d'Afrique du Sud, l'Espagne, Danemark, Russie, Liban, Suède..
Paolo Corallini écrit "Aïkido Iwama Ryu" en 1998 et "Iwama Ryu Aïkido" en 1999, édités par Sperling & Kupfer.
IWAMA RYU AIKIDO
IWAMA DOJO 1984
Morihiro SAITO ET Paolo Corallini (uke)
A PARTIR DE 1:15
TAKEMUSU AIKIDO Paolo N.Corallini Shihan
yon dan techniques
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09/04/2015
OKAMOTO Yoko Sensei Berlin 2015
Après le reportage de Guillaume Erard sur Okamota Yoko (voir aussi cette note) dans son Dojo à Kyoto, voici l'intégrale de l'interview.
Cliquez sur la photo ci-dessous pour accéder à l'article sur le site de Guillaume Erard.
VOUS POUVEZ AUSSI REGARDER LES VIDÉOS DU SÉMINAIRE QU'ELLE DONNA A BERLIN EN 2015
sur les liens ci-dessous
Aikido: OKAMOTO Yoko Sensei Berlin 2015 Part 1
Aikido: OKAMOTO Yoko Sensei Berlin 2015 Part 2
Aikido: OKAMOTO Yoko Sensei Berlin 2015 Part 3
Aikido: OKAMOTO Yoko Sensei Berlin 2015 Part 4
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08/04/2015
Urashima Tarō
Urashima Tarō by Utagawa Kuniyoshi
Un soir d’été, il y a longtemps de cela, un jeune homme nommé Urashima Taro se promenait sur la plage après sa journée de travail. Soudain, il vit une tortue renversée sur le dos qui agitait ses pattes. Il se pencha vers elle et la ramassa.
« Pauvre petite, dit-il, tu aurais pu mourir au soleil. Je me demande qui t’a retournée de la sorte. Sans doute un gamin sans cervelle qui n’avait rien de mieux à faire … »
Portant la tortue, il quitta la plage, entra dans la mer et alla aussi loin qu’il put. Comme il la remettait à l’eau, il murmura :
« Va, vénérable tortue, et puisses-tu vivre des milliers d’années ! »
Le lendemain, Urashima reprit la mer et lança ses filets. Lorsqu’il eut doublé les autres bateaux et qu’il se retrouva seul , loin des côtes, il s’accorda un peu de repos, laissant son embarcation danser sur les vagues. C’est alors qu’il entendit une petite voix appeler doucement : « Urashima ! Urashima Taro ! »
Il regarda alentour, mais il ne vit personne. Or la petite voix, soudain plus proche, reprit : « Urashima ! Urashima Taro ! »
Il regarda plus attentivement et découvrit une tortue qui nageait devant son bateau.
« Tortue, est-ce toi qui m’as appelé ? demanda-t-il.
-Oui, honorable pêcheur, c’est moi. Hier, tu m’as sauvé la vie. Aussi, aujourd’hui, suis-je venue te remercier et te proposer de m’accompagner au Ryn Jin, le palais de mon père, le Roi Dragon sous la mer.
-Le roi Dragon sous la mer ne peut être ton père ! s’exclama Urashima. Ce n’est pas possible !
-Mais si ! Je suis sa fille. Si tu grimpes sur mon dos, je te conduirai jusqu’à lui. »
Ce devait être merveilleux de connaître le Royaume sous la mer… Urashima quitta donc son bateau pour aller s’asseoir sur la carapace de la tortue.
Il partirent sur-le-champ, en glissant sur les vagues. Ensuite, ils plongèrent vers les profondeurs et longtemps, filèrent sous l’eau, frôlant au passage des baleines et des requins, des dauphins joueurs et des poissons argentés.
Enfin, Urashima distingua dans le lointain une somptueuse porte de corail ornée de perles et de pierres précieuses scintillantes. Derrière, se dressaient les toits pentus et les pignons d’une fastueuse demeure de corail.
« Nous approchons du palais de mon père », annonça la tortue. Et à peine eut-elle parlé qu’ils l’atteignirent.
« A présent, ajouta-t-elle, il va te falloir marcher. »
Elle se tourna vers l’espadon qui gardait l’entrée et lui dit :
« Voici l’honorable invité venu de la terre du Japon. S’il te plaît, montre-lui le chemin. »
Sur ces mots, elle disparut et l’espadon introduisit Urashima dans une cour. Là, toute une compagnie d’animaux marins – pieuvres et seiches, thons et carrelets – en rang les uns au-dessus des autres, s’inclinèrent devant lui en clamant tous en chœur : « Bienvenue au Ryn Jin, le palais du Roi Dragon sous la Mer ! Trois fois bienvenue ! »
La compagnie d’animaux marins escorta le jeune homme jusqu’à une cour intérieure qui donnait accès à la porte du palais de corail.
Elle s’ouvrit sur une princesse rayonnante de beauté, aux longs cheveux noirs épars sur les épaules, vêtue d’un kimono rouge et vert, aux reflets aussi chatoyants que la vague traversée par le rayon de soleil.
« Bienvenue au royaume de mon père, dit la princesse. Resteras-tu quelque temps au pays de la jeunesse sans fin, où jamais ne meurt l’été, où jamais ne naît le chagrin ? »
En entendant ces paroles et en contemplant ce visage si fin, Urashima sentit le bonheur l’envahir.
« Mon vœu le plus cher serait de pouvoir rester ici, avec toi, pour toujours, répondit-il.
-Dans ce cas, je t’épouserai et nous vivrons ensemble éternellement, déclara la princesse. Mais allons tout d’abord en demander la permission à mon père. »
Elle prit Urashima par la main et le mena par de longs couloirs jusqu’à la salle du trône. Là, ils s’agenouillèrent devant le Roi Dragon sous la Mer, ce seigneur tout-puissant, et se prosternèrent si bas que leurs fronts touchèrent le sol.
« Honorable père, dit la princesse, voici le jeune homme qui me sauva sur la terre des hommes. Consentez-vous à ce qu’il soit mon mari ?
- J’y consens, répondit le Roi Dragon. Mais qu’en pense le pêcheur ?
- Oh ! J’accepte avec joie ! » s’écria Urashima.
Les noces eurent lieu aussitôt. Lorsque la princesse et Urashima se furent jurés leur amour par trois fois en buvant la tasse de saké des jeunes mariés, les réjouissances commencèrent. Une musique douce s’éleva et des poissons arc-en-ciel aussi étranges que merveilleux dansèrent et chantèrent longtemps.
Le lendemain, la fête finie, la princesse montra à Urashima quelques-unes des merveilles du palais de corail et du royaume de son père. La plus extraordinaire d’entre elles, assurément, était le jardin des quatre saisons.
A l’est, se trouvait le jardin du printemps. Les pruniers et les cerisiers étaient en fleurs ; une multitude d’oiseaux gazouillaient gaiement.
Au sud, les arbres avaient revêtu leurs vertes parures d’été, les grillons chantaient.
A l’ouest, les érables d’automne rougeoyaient de leurs feuilles couleur de feu, les chrysanthèmes fleurissaient.
Au nord, dans le jardin d’hiver, les bambous et la terre étaient couverts de neige, les étangs pris dans les glaces.
Il y avait tant de choses à voir et à admirer au Royaume sous la Mer qu’Urashima en oublia sa maison et sa vie passée.
Urashima Tarō illustration by Edmund Dulac
Mais un jour, il se rappela ses parents et annonça à la princesse :
« Ma mère et mon père pensent sans doute que je me suis noyé en mer. Il doit y avoir trois jours, si ce n’est plus, que je les ai quittés. Il me faut aller leur raconter ce qui s’est passé.
- Attends, implora-t-elle, attends un peu. Reste au moins encore une journée ici, avec moi.
- Mon devoir est de les rassurer, expliqua-t-il. Mais n’aie crainte, je te reviendrai.
- Dans ce cas, il me faut redevenir une tortue pour te reconduire sur la terre au-dessus des vagues. Mais auparavant, accepte ce cadeau. »
Et la princesse lui offrit trois belles boîtes en laque retenues ensemble par un cordon de soie rouge. « Ne t’en sépare jamais, dit-elle, et jure-moi de ne les ouvrir sous aucun prétexte. »
Urashima ayant promis, la princesse redevint une tortue. Il s’assit sur son dos et ils partirent.
Longtemps, ils voyagèrent dans les profondeurs de la mer. Puis ils remontèrent vers la surface et atteignirent les vagues. Urashima se tourna vers la terre, revit les montagnes et la baie qu’il connaissait si bien et quand la tortue eut atteint la plage, il sauta sur le sable.
« Rappelle-toi, lui lança-t-elle, n’ouvre pas les boîtes. Elles portent en elles le secret du royaume de Ryn Jin.
-Je n’oublierai pas », promit-il.
Il traversa la plage et prit le chemin de sa maison. Il regarda autour de lui et une étrange crainte l’envahit. Les arbres semblaient différents. Les demeures également. Parmi les gens qu’il croisait, il ne reconnaissait personne.
Lorsqu’il atteignit sa maison, il la trouva fort changée. Seuls quelques pierres et le ruisseau qui traversait le jardin étaient restés les mêmes.
« Mère ! Père ! » appela-t-il. Un vieil homme qu’il n’avait jamais vu apparut à la porte.
« Qui êtes vous ? demanda Urashima. Où sont mes parents ? Et qu’est-il arrivé à notre maison ? Tout est transformé… Pourtant, il n’y a pas plus de trois jours que moi, Urashima Taro, je suis parti.
- Cette maison m’appartient, déclara le vieillard. Tout comme elle appartint à mon père et au père de mon père avant lui. Mais il paraît qu’un homme, du nom d’Urashima Taro, vécut ici jadis. Selon la légende, un jour, il s’en fut pêcher et ne revint jamais. Peu de temps après sa disparition, ses parents moururent de chagrin. Cela se passait il y a trois cents ans environ. »
Urashima secoua la tête. Il avait peine à croire que sa mère, son père et tous ses amis étaient morts depuis si longtemps. Il remercia le vieillard et retourna lentement vers la plage où il s’assit sur le sable. Il se sentait triste et se répétait : « Trois cents ans… Trois cents ans qui ne sont sans doute que trois jours dans le Royaume sous la mer. »
Ainsi, Urashima ne reverrait jamais ses parents. Du fond de son cœur, les paroles de la princesse lui revinrent à l’esprit : « N’ouvre jamais les boîtes, elles portent en elles le secret du Royaume de Ryn Jin. »
Mais quel était ce secret ? Que contenaient ces boîtes ? Sa curiosité fut plus forte que sa promesse et Urashima dénoua le cordon de soie rouge entourant la première boîte.
Trois tourbillons de légère fumée s’enroulèrent autour de lui et le beau jeune homme devint un vieillard très, très âgé.
Il ouvrit la deuxième boîte. A l’intérieur, se trouvait un miroir. Il se regarda et découvrit que ses cheveux avaient blanchi, que son visage s’était ridé.
Il ouvrit la troisième boîte et une plume de grue s’en échappa. Elle vint frôler sa joue, puis se posa sur sa tête.
Et le vieil homme se métamorphosa en une belle et élégante grue.
Elle prit son envol et regarda la mer du haut du ciel. La grue se retourna une dernière fois vers ce qui avait été son village et vit que les boîtes en laque déversaient du sable sur la plage, des torrents de sable. Toujours plus et toujours plus loin jusqu’à ce que la rivière et les pierres elles-mêmes s’effacent du paysage.
S’éloignant du rivage, la grue aperçut, nageant sur les vagues, une tortue. Celle-ci leva la tête et découvrit à son tour l’oiseau merveilleux. Alors, la princesse comprit que son mari, Urashima Taro, ne reviendrait jamais au Royaume sous la Mer.
Statue d'Urashimo Tarô à Mitoyo, Kagawa
The Legend of Urashima Taro
Retrouvez les photos du livre sur le lien ci-dessous
Book Published by T. Hasegawa
07/04/2015
NOBUYOSHI TAMURA SENSEI
UN NUMÉRO SPÉCIAL CONSACRE A TAMURA SENSEI ISSU DU MAGAZINE DE LA FFAB.
Souvenirs de hauts gradés envers leur Maître.
Après plus de onze années de pratique avec O Sensei, Nobuyoshi TAMURA arriva à Marseille en 1964 avec le grade de 6ème Dan et se consacra entièrement à l'implantation de la discipline en France mais également en Europe et dans le monde. La pratique pour lui était une recherche de chaque instant de la vie quotidienne. Pour preuve, son évolution constante, ne s'arrêtant pas sur des acquis. D'ailleurs ne disait-il pas à ses hauts gradés "vous enseignez, je cherche..."
SESERAGI fév2013 sur Tamura Senseï
Tamura Sensei - Bras 2007
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03/04/2015
YUTAKA KURITA
Yutaka Kurita est né le 20 avril 1940 à Tokyo, au Japon. A l'école, comme la plupart des écoliers, il avait pratiqué le Judo et le Kendo ; il aimait les Budo et se documentait beaucoup. Dans une librairie, il tomba sur un livre de Kisshomaru Ueshiba et se rendit au Hombu Dojo pour en savoir davantage. C'est Kanai Sensei qui apprenait l'ukemi (l'Art de la chute). Il s'inscrivit dès le lendemain. Il lia rapidement des amitiés avec Kanai Sensei (qui était ceinture blanche à l'époque) et Chiba Sensei déjà Nidan). Il pratiquait au moins trois heures par jour. En août 1959, O Sensei l'accepta comme Uchideshi.
A l'époque, Kanai Sensei et lui-même étaient les seuls uchideshi avec la ceinture blanche. Il accompagnait souvent O Sensei à Iwama et recevait les instructions de Saito Sensei quand O Sensei ne faisait pas le cours. Il reçut le 3ème Dan de O Sensei.
A l'Hombu Dojo, Kisshomaru Ueshiba enseignait ainsi qu'Osawa Sensei qui était 7ème dan, ainsi que Tada Sensei et Arikawa Sensei, qui étaient tous deux 5ème dan. Tamura Sensei était 3ème dan.
En 1969, quand O Sensei est mort, il arrêta l’Aïkido pendant neuf ans. En 1977, Chiba Sensei, de retour à l'Hombu Dojo, lui demanda de le rejoindre. En octobre 1979, il fut nommé Shihan par le Doshu Kisshomaru Ueshiba. Il partit pour les États-Unis et rencontra Yamada Sensei qui le dirigea vers le MEXIQUE en tant que représentant de l'Aïkikaï. Il créa l'Association Mexicaine d’Aïkido en 1980 et la développa, en organisant également des séminaires internationaux chaque année avec différents Shihan dont ses amis Kanaï Sensei et Chiba Sensei. En 1995, Yutaka Kurita fonda le Texas Aïkikaï de San Antonio. En 1999, il créa Kurita Juku Aiki, une association ayant pour but de sauvegarder les enseignements originaux de Morihei Ueshiba. Il enseigne actuellement à Mexico, il est le directeur technique de Kurita Juku Aiki. Il voyage beaucoup afin de transmettre ce qui lui semble le plus important, la vue de son Maître.
Il est 7ème Dan.
Semblanza - Yutaka Kurita Shihan - 30 años en México / 30 Years in Mexico
MEXICO AIKIDO LOS CABOS
Shihan Yutaka Kurita
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31/03/2015
SAKURA EN FLEURS... HANAMI 2015
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C'est parti ! Depuis quelques jours, la saison du Hanami a débuté. A travers le Japon, c'est la période des festivals de printemps symbolisés par la floraison des cerisiers.
Pour les Japonais, le cerisier est tout un symbole. La fleur de cerisier, ou Sakura, ne produit pas de fruit, elle ne donne que sa beauté, éphémère de surcroît. Elle s'associe aux Arts Martiaux dans cette conscience de désintéressement tout en resplendissant de sa beauté. Le Sakura invite à prendre conscience de la fragilité de la vie, du cycle perpétuel des saisons, mais il nous permet plus que tout de profiter de chaque instant présent ,à travers l'éclosion de ses milliers de fleurs, inondant le paysage d'une beauté à couper le souffle...
Haiku
" Puissions-nous mourir
comme au printemps
les fleurs de cerisier
Pures et brillantes "
Le début de la floraison change chaque année en fonction de la température. A partir de l'éclosion du bourgeon et de son épanouissement, il y a environ deux semaines de floraison avant que ne tombent les fleurs.
On peut donc suivre la vague de floraison sur l'archipel pendant plus d'un mois. C'est l'occasion pour les Japonais d'assister à des festivités dans tout le pays et de pouvoir pique-niquer sous les cerisiers dans les parcs des villes, où il devient difficile de trouver une place...
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30/03/2015
Michel Prouvèze
Michel Prouvèze débuta l’Aïkido en 1964 ; ayant un métier qui le faisait beaucoup voyager, il pratiqua six années à l'Hombu Dojo de Tokyo. En France, il suivit Maître Nobuyoshi Tamura jusqu'à son décès en juillet 2010 ; c'est lui qui lui donna des conseils pour son séjour au Japon et l'incita à pratiquer le Iaido avec Takeshi Mitsuzuka Sensei. Mitsuzuka Sensei a commencé sa formation en Iaido en 1955, avec Nakayama Hakudo Sensei (fondateur de la Muso Shinden Ryu de style Iaido). Il a étudié pendant trois ans avec lui jusqu'à son décès.
6ème Dan Aïkikaï, il est aussi 4ème Dan de Iaido. En Février 2013, il reçut le titre de Shihan.
Il est:
Vice-Président de la FFAB,
Chargé d'Enseignement National de la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB),
Coprésident FFAB de la Commission française des Grades (CSDGE),
Représentant de la FFAB auprès des instances internationales, FIA, AIKIKAI.
Président du Département technique et responsable du Bureau Technique,
co-responsable de la commission Juges et arbitres,
Membre de la Commission Haut Niveau et de la Commission Formation continue des professeurs et des juges.
Stage Iaido Aïkido Michel Prouvèze
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28/03/2015
Tatsuo Horiuchi
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Tatsuo Horiuchi est un artiste de 74 ans de la Préfecture de Nagano. La retraite arrivant, et ayant un gout prononcé pour l'art, c'est en voyant d'autres personnes utiliser le tableur Excel de Microsoft pour créer des dessins qu'il se lança dans l'aventure graphique à partir de ce tableur qui n'est pas initialement prévu pour cela. Il a choisi Excel car ce logiciel était souvent préinstallé sur les PC et il ne coûtait rien, contrairement à d'autres programmes comme Photoshop.
De plus, il lui trouvait plus de fonctionnalités que le logiciel Paint. Il utilise la fonction "autoshape" pour créer des scènes très détaillées qui tournent principalement autour de la nature, les personnes, les plantes et les animaux. Ces œuvres d'art sont remarquables.
En 2006, il participe au concours d'art Excel Autoshape. Son talent éclate et il obtint le premier prix à l'unanimité. Certaines de ses œuvres sophistiquées ont été achetées par le Musée d'art de Gunma de Tatebayashi.
A travers de laborieuses séries de chiffres, il entrevoit l’œuvre d'art et lui donne couleurs et formes. Là où nous ne voyons qu'un logiciel de bureautique, il perçoit un univers où chaque point prend forme pour animer un tableau artistique.